Parmi les premiers travaux que l’on peut étudier aux origines de l’humanité, nous trouvons le traitement des peaux. C’était un besoin impératif pour les gens de cette époque de se vêtir, de se chausser et de créer d’autres ustensiles qui leur permettraient de survivre dans des conditions inhospitalières.
Qu’est-ce que la maroquinerie ?
La maroquinerie est un mot qui vient du terme français Maroquin, qui signifie Marocain, les gens du Maroc, qui étaient les plus habiles dans cette pratique. Officiellement compris comme le traitement de la peau animale au moyen du travail humain et de l’ajout de produits chimiques naturels, c’est un travail qui a été considéré comme un art qui, malgré l’invention technologique dans laquelle nous vivons aujourd’hui, est toujours maintenu en vie grâce à l’action de nombreux artisans. Le travail du cuir s’est diversifié au fil des ans. Il est aujourd’hui possible de trouver un atelier de maroquinerie à Paris qui a su perfectionner la technique et élargir le catalogue de produits pour inclure des portefeuilles, des sacs à main, des couvertures de livres, des ceintures, des porte-documents, des chaussures, etc.
Le travail du cuir de nos jours
Même si l’apparition de nouveaux matériaux et outils de travail du cuir a quelque peu supplanté l’artisanat dans sa forme la plus ancestrale, il existe encore des pays qui se distinguent par leur taux élevé de production de maroquinerie. Les maroquiniers utilisent des ressources naturelles pour tanner, préserver et appliquer des couleurs au cuir naturel. Certains ont décidé de poursuivre la production de cuir, mais en s’appuyant sur les nouvelles technologies qui facilitent grandement la tâche et donnent des résultats tout aussi acceptables.
Dorénavant, le cuir constitue l’un des matériaux les plus appréciés au niveau international en raison des multiples avantages qu’il offre et de sa polyvalence pour s’adapter à la création de différents objets. Cela signifie qu’il est constamment exposé dans les meilleures et les plus importantes foires du monde, éveillant l’intérêt des producteurs, non seulement liés à l’industrie de la chaussure et de la maroquinerie, mais aussi à l’ameublement, à l’automobile, entre autres.
Processus de tannage des articles en cuir fabriqués à la main
La première étape consiste à retirer les poils de la peau de l’animal, à le laver avec de l’eau et des sels qui l’empêchent de pourrir, puis à l’immerger pendant plusieurs jours dans des puits de sel. Commence alors la transformation de la peau en cuir par l’ajout de composants végétaux ou minéraux dans ce qu’on appelle le tannage :
- Le tannage végétal
- Le tannage minéral
Ensuite, l’excès d’humidité que le cuir a absorbé au cours du processus est éliminé, pour poursuivre avec la phase d’abaissement au cours de laquelle le cuir est gratté pour lui donner une épaisseur uniforme. Il ne reste plus qu’à exposer la pièce au soleil pour la sécher et enfin à ajouter des huiles pour lui donner son aspect final. Il faut noter que certains fabricants choisissent de retanner le cuir, surtout s’ils ont utilisé un tannage minéral pour donner encore plus de souplesse et de résistance au matériau.
